Na Palestina, a Colonização
Prossegue a colonização israelita nos territórios da Palestina.
A esta luz, a retirada da faixa de Gaza constituiu uma bem engendrada operação cosmética, gesto de paz de Israel por oposição à “intransigência” da liderança palestiniana, submersa pelo “radicalismo”.
Imagem de propaganda, sem dúvida! Mas com profundo eco na imprensa ocidental, subtexto de cada vez mais artigos e colunas de opinião.
Sobram as responsabilidades palestinianas, remetem-se para um limbo as culpas de Israel; já não há ocupação, mas apenas terrorismo.
A realidade, porém, persiste. E é feita de mais colonatos e muros :
Ainsi, la colonisation avance rapidement. « La population totale des colons (…) est désormais de 436 000 : 190 000 à Jérusalem et 246 000 en Cisjordanie. Seulement 8 475, soit 2% de ce total, de colons illégaux ont été évacués de Gaza et de la région de Jénine. Durant la même période, la population des colonies de Cisjordanie a augmenté massivement de 15 800. »
Il raconte aussi la vie quotidienne imposée par le mur de séparation, qui entoure complètement une ville comme Qalqiya, avec une seule porte dont les soldats israéliens ont la clé. « Un permis est nécessaire pour franchir le mur, un permis qu’il est pratiquement impossible d’obtenir. Même quand on réussit, il faut se débrouiller avec les horaires spéciaux d’ouverture. Dans la région de Jayous, vous pouvez traverser entre 7h40 et 8 heures du matin, entre 14 heures et 14h15, et entre 18h45 et 19 heures : au total 50 minutes par jour. Parfois l’armée oublie d’ouvrir les portes, et les élèves, les professeurs, les fermiers, les malades, et les gens ordinaires doivent attendre indéfiniment. »
Les conséquences de la construction du mur de séparation sur la ville de Jérusalem sont confirmées par un rapport récent des chefs de mission de l’Union européenne à Jérusalem-Est (3). Ce texte, relève, parmi d’autres, certains axes de la politique israélienne dans la ville sainte :
le presque achèvement de la barrière autour de Jérusalem-Est, loin de la ligne verte (ligne de cessez-le-feu de 1967) ;
la construction et l’expansion des colonies illégales, par des entités privées et par le gouvernement israélien, à l’intérieur et autour de Jérusalem-Est ;
la démolition des maisons palestiniennes construites sans permis (qui sont presque impossibles à obtenir) ;
le plan d’expansion de la colonie de Maaleh Adoumim, qui menace d’achever l’encerclement de la ville par les colonies juives et de diviser la Cisjordanie en deux secteurs géographiques.
Et les consuls européens à Jérusalem soulignent que « les actions d’Israël à Jérusalem sont en violation de ses engagements envers la Feuille de route et du droit international ». Résultat de ces constats ? L’Union européenne a décidé, courageusement, de ne pas publier ce rapport…
A esta luz, a retirada da faixa de Gaza constituiu uma bem engendrada operação cosmética, gesto de paz de Israel por oposição à “intransigência” da liderança palestiniana, submersa pelo “radicalismo”.
Imagem de propaganda, sem dúvida! Mas com profundo eco na imprensa ocidental, subtexto de cada vez mais artigos e colunas de opinião.
Sobram as responsabilidades palestinianas, remetem-se para um limbo as culpas de Israel; já não há ocupação, mas apenas terrorismo.
A realidade, porém, persiste. E é feita de mais colonatos e muros :
Ainsi, la colonisation avance rapidement. « La population totale des colons (…) est désormais de 436 000 : 190 000 à Jérusalem et 246 000 en Cisjordanie. Seulement 8 475, soit 2% de ce total, de colons illégaux ont été évacués de Gaza et de la région de Jénine. Durant la même période, la population des colonies de Cisjordanie a augmenté massivement de 15 800. »
Il raconte aussi la vie quotidienne imposée par le mur de séparation, qui entoure complètement une ville comme Qalqiya, avec une seule porte dont les soldats israéliens ont la clé. « Un permis est nécessaire pour franchir le mur, un permis qu’il est pratiquement impossible d’obtenir. Même quand on réussit, il faut se débrouiller avec les horaires spéciaux d’ouverture. Dans la région de Jayous, vous pouvez traverser entre 7h40 et 8 heures du matin, entre 14 heures et 14h15, et entre 18h45 et 19 heures : au total 50 minutes par jour. Parfois l’armée oublie d’ouvrir les portes, et les élèves, les professeurs, les fermiers, les malades, et les gens ordinaires doivent attendre indéfiniment. »
Les conséquences de la construction du mur de séparation sur la ville de Jérusalem sont confirmées par un rapport récent des chefs de mission de l’Union européenne à Jérusalem-Est (3). Ce texte, relève, parmi d’autres, certains axes de la politique israélienne dans la ville sainte :
le presque achèvement de la barrière autour de Jérusalem-Est, loin de la ligne verte (ligne de cessez-le-feu de 1967) ;
la construction et l’expansion des colonies illégales, par des entités privées et par le gouvernement israélien, à l’intérieur et autour de Jérusalem-Est ;
la démolition des maisons palestiniennes construites sans permis (qui sont presque impossibles à obtenir) ;
le plan d’expansion de la colonie de Maaleh Adoumim, qui menace d’achever l’encerclement de la ville par les colonies juives et de diviser la Cisjordanie en deux secteurs géographiques.
Et les consuls européens à Jérusalem soulignent que « les actions d’Israël à Jérusalem sont en violation de ses engagements envers la Feuille de route et du droit international ». Résultat de ces constats ? L’Union européenne a décidé, courageusement, de ne pas publier ce rapport…