sexta-feira, outubro 22, 2004

A carta de Rocco Buttiglione

M. le CherneDurão Barroso não tem ainda assegurado o voto positivo no PE.
"Est-il raisonnable de faire tomber une Commission parce que deux ou trois commissaires ne donnent pas satisfaction ? Ce ne serait pas raisonnable."

Entre os comissários mais contestados, está o italiano Rocco Buttiglione. Este escreveu uma carta explicando que as suas convicções pessoais não interferirão com a sua actuação enquanto comissário e rejeitando qualquer prática descriminatória:

"Je n'avais aucune intention d'offenser de quelque manière que ce soit les sentiments de quiconque, en particulier des femmes et des homosexuels", écrit dans sa lettre à M. Barroso le commissaire désigné italien Rocco Buttiglione. "Des mots aussi chargés émotionnellement que "péché" ne devraient pas être introduits dans le débat politique", concède M. Buttiglione, qui affirme être "contre toute forme de discrimination et souscrire pleinement à la Charte des droits fondamentaux de l'Union". "Je ne discrimine personne et je ne voudrais être discriminé par personne en raison de mes croyances religieuses et philosophiques."
Acceptant que les droits de l'homme relèvent de plusieurs commissaires, il se dit prêt à être déchargé d'un dossier "si un conflit entre ma conscience et mon devoir en tant que commissaire devait émerger". "La seule chose que je ne puisse pas faire est de changer mes principes et d'aller à l'encontre de ma conscience par convenance politique", conclut-il.