quarta-feira, dezembro 21, 2005

Bolívia

Em resposta ao post do Luís, deixo algumas impressões sobre a Bolívia, ele socorreu-se de Llosa, eu fui ao baú do Diplomatique.
Se por liberalismo se entende um corpo ideológico puro ao qual a realidade concreta terá de se conformar ou moldar, então não há liberalismo na Bolívia nem em parte nenhuma do planeta Terra (e se assim for, melhor fariam os liberais em organizar expedições a Marte de seres ideologicamente puros para aí criarem o mercado da concorrência perfeita, a salvo das distorções terrestes).
Tais discussões são comuns em outros territórios ideológicos, o mecanismo de resposta às contrariedades é idêntico; perante o revés político, o discurso recorrente da não observância dos princípios da Ideologia ou da sua errada aplicação.
A Bolívia ilustra o que disse atrás : as políticas liberais foram implementadas desde a década de oitenta e legaram apenas mais pobreza e a rebelião dos povos indígenas, que buscaram novas formas de organização política :

Depuis 1985, de droite ou prétendument de gauche, tous les gouvernements ont dogmatiquement suivi les lignes de la « nouvelle politique économique », mise en œuvre par le décret 21060 : privatisation des mines, des télécommunications, des transports aérien et ferroviaire, de l’eau, de l’électricité, des secteurs pétrolier et gazier.
La mise à pied de 25 000 mineurs, lors du passage au privé des mines d’étain, frappe de plein fouet la Centrale ouvrière bolivienne (COB), dont ils constituaient le cœur, la chair, le sang. Contre-pouvoir depuis la révolution d’avril 1952, c’est elle, la COB, qui a livré bataille aux militaires durant toute la période de dictature, jusqu’en 1982. La fermeture d’usines plus le choc idéologique provoqué, en 1989, par la chute du mur de Berlin achèvent de disloquer ce mouvement imprégné de marxisme. Le champ des luttes se vide. En apparence, du moins. Car, souligne le sociologue Alvaro García Linera, « la société crée alors d’autres mécanismes de représentation et d’action politique : les mouvements sociaux, articulés sur des réseaux territoriaux ».

Vejo por isso com simpatia a chegada de um indígena à presidência da Bolívia, admiro as lutas passadas e da barricada liberal vejo apenas processos de intenções, epítetos de narcotraficantes que procuram tão-só retirar legitimidade a uma causa política justa, esquecendo que a cultura da coca é uma realidade complexa :

Les premiers, organisés en communautés agraires (syndicats), les cocaleros relèvent la tête, dans la région du Chapare. Producteurs de coca, ils ont, à travers cette culture, résolu le problème vital – survivre ! – auquel ils étaient confrontés. Washington ne dissimule pas son courroux. Dans sa croisade contre le narcotrafic, la Maison blanche n’a qu’une obsession : faire disparaître coca et cocaleros, mis dans le même sac que la cocaïne, par des politiques coercitives, l’éradication forcée et la répression. Faisant face, un dirigeant apparaît, un lutteur, un indien aymara, qui s’appelle Evo Morales.
En 2000, Cochabamba se mobilise à son tour pour expulser la multinationale Bechtel, ô combien bénéficiaire de la privatisation de l’eau potable. Le pays bouge, le pays tangue, le pays secoue l’ère glaciaire du néolibéralisme. Président du syndicat des cocaleros, M. Morales s’est ouvert un espace national, à travers la création, en 1999, du Mouvement vers le socialisme (MAS), une confédération d’organisations sociales plus qu’un parti. Député de Cochabamba depuis 1997, battu d’un souffle lors de l’élection présidentielle de juin 2002, il place alors 36 députés (dont lui-même) et sénateurs au Congrès (depuis les élections municipales de 2004, le MAS est devenu la première force politique du pays).


P.S. O Vargas Llosa é um bom escritor e os messianismos da moda são os da seita Hayek.